Les femmes dans les jeux, suite
A bit more on women in games

Les billets que j’ai publié il y a quelques semaines sur la place des femmes dans les jeux de société (ici et ici) s’appuyaient uniquement sur des exemples tirés de mes jeux. Ils m’ont valu quelques remarques et réactions, et quelques exemples plus amusants encore tirés de jeux dans lesquels je ne suis pour rien. Vous pouvez lire sur ce sujet un billet assez intéressant de Teresa Ingalls – même si je ne suis pas tout à fait d’accord pour dire que mon article à moi était uniquement descriptif.

Quoi qu’il en soit, je propose décerner la palme du sexisme dans les jeux au très sérieux Agricola, dont les 118 occupations de ne comprennent que 4 rôles féminins, soit 3%, parmi lesquels la nourrice et la domestique, et à l’éditeur Djeco, qui a publié deux versions du même jeu, une rose avec des fées pour les petites filles et une bleue avec des pirates pour les petits garçons, sous les noms de Diamoniak et Piratatak. Tiens, si le Roi des Nains continue à bien se vendre, je ferai une version pour filles, la Reine des Fées !


My posts from a few weeks ago about the image of women in boardgames (here and there) were based entirely on my own games. I got a few interesting reactions and comments citing examples in other games as well, including an interesting post on  Teresa Ingalls’ blog – even when I don’t completely agree with the idea that my own post was only descriptive.

Anyway, I think we have two serious contenders for the most sexist board or cardgames. The first is Agricola, which has only 4 female occupation cards in 118, which means 3%, among which the Maid and the Wet Nurse. The French children game publisher Djeco published two version sof the same card game, a pink one with fairies for little girls, and a blue one with pirates for little boys. If the Dwarf King keeps on selling well, may be I should suggest a girls’ version, the Fairy Queen?

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